"Roland" : Goffin, l’histoire d’un Belge…

 - Emmanuel Bringuier

Le magazine "Roland" s'est intéressé au parcours du discret David Goffin.

David Goffin ©Marcel Hartmann pour "Roland"/FFT

C’est un joueur qui ne recherche pas vraiment la lumière des projecteurs. C’est un joueur qui n’a pas l’ambition carnassière ou la vie amoureuse agitée de certains. Mais c’est un joueur qui, tranquillement, est devenu l'une des valeurs sûres du circuit, jusqu'à rallier la finale du Masters et finir l'année passée à la 7e place de l'ATP. "Roland" est allé à la rencontre du discret et brillant David Goffin.

Entre les oligarques et les princesses, il n'est pas le résident le plus célèbre de la Principauté. Mais aujourd'hui, David Goffin, 27 ans, est un des "Monégasques" les mieux classés du Rocher, devant même un certain Novak Djokovic.

Il y a quelques années, pas grand-monde ne prédisait un avenir riche en succès pour ce jeune garçon, qui doit alors jongler entre une croissance tardive et des doutes plein la tête. "La fédération belge a hésité à me conserver vers 14 ans. Je ne croyais pas assez en moi", confie d'ailleurs le Belge. Pour pallier son manque de puissance physique, le Liégeois va alors "chercher des solutions ailleurs, davantage réfléchir". Les dirigeants de la "fédé" vont se rendre compte qu’ils ont bien fait d’insister. Car avec les centimètres, viendront rapidement les résultats.

David Goffin ©Marcel Hartmmann pour "Roland"/FFT
Il était une fois David Goffin…

L’histoire de David Goffin est intimement liée à Roland-Garros. C’est ici, sur l’ocre de l’ouest parisien, qu’il s’est révélé aux yeux du monde en 2012. Une improbable histoire belge : après avoir perdu au dernier tour des "qualifs", il est repêché suite au forfait de Gaël Monfils, avant de passer trois tours dans le tableau final et de chiper un set à Roger Federer en huitièmes. Le tout devant un public belge aussi conquis que bouillant. "Chez nous, Roland-Garros est le seul tournoi diffusé, alors mon parcours a fait un gros buzz", explique l'actuel 9e mondial.

Sans griller les étapes, le Liégeois va peu à peu devenir le cador que le public connaît. Aujourd'hui, il affiche une régularité de métronome, lui qui n'a pas quitté le top 15 mondial depuis mars 2016. Mais ne comptez pas sur le brillant David pour voir son ego se démultiplier. En dehors des courts, le résident monégasque est un garçon presque "normal", qui aime les montres et joue au golf. Discret... mais efficace.

Un reportage à retrouver en intégralité dans "Roland", le nouveau magazine officiel de Roland-Garros, disponible à la vente dans le Stade et sur rolandgarros.com.