Kristina Mladenovic : "Roland-Garros est toujours spécial pour moi"

 - Amandine Reymond

Kristina Mladenovic s'est confiée au magazine "Roland". Extraits.

Kristina Mladenovic pose pour ©Marcel Hartmann pour "Roland"/FFT

Quelques semaines avant Roland-Garros, l’un des rendez-vous les plus importants de sa saison, "Roland", le magazine officiel de Roland-Garros 2018, a rencontré "Kiki" dans l’un des somptueux salons du palace parisien Shangri-La. Au programme, séance photo glamour avec le photographe de mode Marcel Hartmann et entretien-confidences.

Ambitieuse, autonome et sûre de ses forces, Kristina Mladenovic est maintenant solidement installée dans l’élite mondiale. Mais à 25 ans, la Nordiste ne se fixe aucune limite et voit plus loin, beaucoup plus loin. Extraits choisis de cette interview exclusive et sans faux-semblants.

Kristina Mladenovic pour ©Marcel Hartmann pour "Roland"/FFT
Son attachement pour le Nord, sa région natale :

"Je pense qu’il faut être de là-bas pour connaître et comprendre les valeurs des Ch’tis. Des gens accueillants, soudés, généreux, vraiment attentionnés. Avec Pauline (Parmentier), je retrouve ça. On n’est pas de la même famille, mais on a l’impression qu’on se connaît depuis toujours. C’est une éducation, un état d’esprit."

La blessure au genou qui a mis sa carrière en danger et sa victoire à Roland-Garros juniors :

"Peu de gens savent que, normalement, je n’aurais jamais dû faire carrière. Je ne vais pas le cacher, il y a forcément eu des périodes de doute. Quand je gagne Roland-Garros juniors, je joue sur une jambe (…) Jouer une finale sur le court Suzanne-Lenglen, avec beaucoup de monde, c’était quelque chose d’historique, mine de rien. (…) Je n’ai aucun doute sur le fait que ça a forgé mon mental. Ça m’a donné une maturité de vie et d’expérience bien plus tôt que la normale. Depuis ce jour, d’ailleurs, c’est très spécial pour moi de venir jouer à "Roland"."

Kristina Mladenovic pour ©Marcel Hartmann pour "Roland"/FFT
Ses relations avec les autres joueuses :

 "Le tennis, c’est une carrière ; à la fin de la journée, c’est un métier comme un autre. Mais à la fin, qu’est-ce qu’on retient ? Les belles victoires, les trophées ? Surtout des relations humaines, des amitiés, des rencontres… "

Sa faculté à gérer seule sa carrière :

"Je suis quelqu’un d’assez autonome et indépendante (…) La spécificité du tennis c’est qu’on se structure, on constitue une équipe, tout un staff, mais en même temps, on reste le patron. On paye ces gens-là. Leur salaire, leurs frais, etc. "

L’intégralité de cet entretien au long cours est à retrouver dans le magazine officiel de Roland-Garros, disponible à la vente dans l’enceinte du Stade et sur la boutique en ligne.