Collection automne

Placée sous le signe du renouveau, l'édition 2020 de Roland-Garros ne ressemblera à aucune autre.

D’abord, bien sûr, parce qu’elle se joue dans le contexte si particulier de pandémie de COVID-19. Mais aussi parce que, sur un plan plus réjouissant, elle sera la première célébrant la métamorphose achevée du court Philippe-Chatrier.

Alors que le stade se prépare à accueillir compétiteurs et public à jauge réduite pour célébrer sa parenthèse automnale (du 21 septembre au 12 octobre) faisons le point sur ce qui va bousculer, de la plus belle des manières, nos habitudes de la rentrée.

Récit d'un tournoi qui s'adapte aux événements et projection sur cette quinzaine inédite.

Roland-Garros 2020, l'édition 0 ?

Roland-Garros organisé à une autre période de l'année que le printemps ? C'est un événement, bien sûr, mais ce n'est pas une première ! En 1946, pour le premier tournoi de l'après-guerre, Roland-Garros s'était déroulé en juillet, ce qui fut aussi le cas en 1947, avant de retrouver ses dates historiques en 1948. Mais une édition de Roland-Garros au cœur l'automne (à cheval sur septembre et octobre), c'est du jamais vu ! En cela, l'édition 2020, reportée donc pour les raisons que l'on sait, fait déjà figure d'exception et restera dans l'histoire de cette épreuve.

Changement de décor

A l’automne à Paris, Roland-Garros change de visage. A la tombée du jour, le stade se pare de reflets dorés, tandis que la lumière irradie sur les immeubles alentour. Principal témoin de ce calendrier chamboulé : la végétation, qui poursuit sa lente mue.

Cette nouvelle atmosphère nous invite à flirter, au détour des allées, avec un tapis de feuilles multicolores et l'odeur lointaine des marrons grillés qui signent avec délicatesse ce traditionnel changement de saison. Cette édition reportée nous offre la chance de profiter de Roland … autrement.

Des tribunes et des ailes

C'est l'un de ces charmants matins d'octobre, de ceux qui intronisent l'automne à Paris - changement notoire et hautement symbolique cette année : Roland-Garros ne craint plus ni la pluie ni les intempéries.

L'ère nouvelle du "Central" est née, le court Philippe-Chatrier se coiffe désormais de son toit rétractable. Composé de 11 ailes majestueuses, ce nouvel abri rend hommage à Roland Garros, l'homme qui flirtait avec les nuages, héros de guerre français et pionnier de l'aviation.

Coup de projecteurs

En ce soir d'automne 2020 un peu particulier, la nuit est tombée sur le mythique stade Roland-Garros. Le silence habituel laisse place au brouhaha nocturne élevé par une foule en pleine ébullition.

Car oui, désormais, le coucher de soleil parisien ne sonne plus la fin des matchs : le spectacle se poursuivra bien plus tard dans l'enceinte du stade.