Toni Nadal : "Rafa joue bien et moi je suis plus tranquille"

 - Amandine Reymond

Toni Nadal est venu assister aux premiers tours de son neveu. Il nous livre ses impressions.

Toni Nadal Rafael Nadal Roland-Garros 2017©Corinne Dubreuil / FFT

Désormais en charge de la Rafa Nadal Academy by Movistar à Majorque, Toni Nadal est venu passer quelques jours à Paris pour assister aux premiers matchs de son neveu Rafael. Plus décontracté mais toujours attentif, il a accepté de nous parler des débuts de "Rafa" dans ce Roland-Garros 2018.

Quel regard portez-vous sur le début de tournoi de votre neveu ?

Il joue globalement très bien. Le premier jour, contre Simone Bolelli, il ne frappait pas bien la balle mais à partir du deuxième set contre Guido Pella, il a commencé à jouer à un grand niveau. Contre Richard Gasquet, il a réussi à maintenir ce très bon niveau de jeu. On verra ce qu’il se passe ensuite mais pour l’instant, c’est très bien.

Y-a-t-il un peu moins de pression que l’an dernier, quand tout le monde parlait de la "Decima" ?

Oui, car en plus de la Decima, ça faisait trois ans qu’il n’avait plus gagné ici. L’objectif était de redevenir numéro un sur terre et c’est ce qui s’est passé. Cette année, les choses se sont plutôt très bien enchaînées sur terre. Il a accumulé de la confiance en s’imposant à Monte-Carlo, à Barcelone et à Rome, et le fait d’avoir gagné l’an dernier ici aide aussi. Tout ça permet d’alléger un peu la pression. Et de mon côté, je vis les choses beaucoup plus tranquillement car je suis juste ici en tant que membre de la famille. J'ai prévu de rester jusqu'à lundi, avant de rentrer à la maison à Majorque (sourire).

Connaissez-vous Maximilian Marterer, le futur adversaire de Rafael ?

Oui, je le connais. Il y a quelques années, avec le tournoi de Stuttgart, nous avions organisé un événement avec de jeunes joueurs pour découvrir le futur "Boris Becker" et c’est lui qui avait gagné. Il a énormément progressé depuis. C’est un joueur difficile à affronter car il frappe très fort dans la balle et donne peu de rythme. Il sert très bien. Il ne contrôle peut-être pas toujours très bien les échanges mais il joue très vite.

Maximilian Marterer Roland-Garros 2018.©Cedric Lecocq / FFT