Karolina Pliskova (n°2) / Jelena Ostapenko (43e)
Court Philippe-Chatrier, 1ère rotation
Amateurs de dentelles et de calligraphies, passez votre chemin. On a là deux des plus grosses cogneuses du circuit entre la Tchèque, immense serveuse, et la Lettonne aux coups de fusil immodérés des deux côtés.
Sur le papier, net avantage à Karolina Pliskova. Mais plusieurs paramètres incitent à la prudence. D'abord, il faudra surveiller l'état physique de la n°2 mondiale, qui avait abandonné en finale à Rome (cuisse), et qui a eu toutes les peines du monde à se débarrasser au premier tour d'une qualifiée, l'Egyptienne Mayar Sherif.
Jelena Ostapenko, elle, a frappé fort – pléonasme - face à l'Américaine Madison Brengle (6/2, 6/1). Contrairement à son adversaire, elle a l'avantage d'avoir déjà gagné un Grand Chelem, ici-même, en 2017. Le plus cocasse, c'est qu'elle n'avait jamais gagné un match à Paris avant. Ni après. Jusqu'à cette année, donc...
Une stat' à l'image de son jeu : avec elle, c'est tout ou rien. Pliskova le sait et n'a rien contre cette philosophie. Les duels entre les deux joueuses (3-2 pour Pliskova) ont souvent été disputés, voire dantesques. Donc sortez les boucliers, et préparez les pop-corn...