Maestro Djoko !

 - Amandine Reymond

Vainqueur à Rome face à Diego Schwartzman, Novak Djokovic a remporté son 36e Masters 1000.

Novak Djokovic Roland-Garros 2019Philippe Montigny / FFT

Qui peut inquiéter Novak Djokovic cette saison ? A priori pas grand monde… Depuis le début de l’année, le Serbe a cumulé 31 victoires et aucun de ses adversaires n’a transformé de balle de match contre lui. Sa seule défaite, rappelons-le, a eu pour cadre l’US Open, lorsqu’un jet de balle ayant atteint une juge de ligne a provoqué sa disqualification, en huitièmes de finale contre Pablo Carreño Busta

Cet improbable épisode mis à part, le numéro un mondial a enchaîné les victoires, en début d’année, soulevant les trophées de l’ATP Cup avec la Serbie, l’Open d’Australie (son 18e titre en Grand Chelem) et Dubaï, après avoir notamment écarté trois balles de match en demi-finales contre Gaël Monfils.

36e Masters 1000

Et malgré un retard d’un set contre Dominic Thiem en finale à Melbourne, cette dynamique a seulement été interrompue par la crise sanitaire, qu’il a visiblement bien digérée au regard de ses performances à la reprise du circuit. Depuis, le Serbe s’est imposé à Cincinnati et à Rome, devenant ainsi le joueur le plus capé en Masters 1000 avec 36 titres (soit un de plus que Rafael Nadal).

Même loin de son meilleur niveau par moments et malgré de légers gestes d’humeur lorsque quelques gouttes de pluie ont perturbé le début de sa finale contre Diego Schwartzman à Rome (7/5, 6/3), Novak Djokovic a vaincu adversaires et nervosité pour remporter son cinquième titre romain, cinq ans après le dernier. 

"Je ne pense pas avoir joué mon meilleur tennis, a commenté le numéro un mondial après la finale. Je ne veux pas paraître arrogant car je suis évidemment ravi d’avoir remporté un titre. Mais je sais qu’il me reste des choses à améliorer et j’espère que je serai capable d’élever mon niveau pour Roland-Garros parce que ça sera nécessaire si je veux aller loin dans le tournoi. La chose positive, c’est que j’ai très bien servi tout au long de ce tournoi et j’ai retrouvé mon jeu quand j’en avais le plus besoin, dans les moments décisifs."

De bons repères avant Roland-Garros

Mas surtout, le Serbe a parfaitement apprivoisé les conditions de jeu sur une terre battue de fin d’été. Un paramètre important, qu’il n’a pas manqué de souligner, conscient de l’importance de cette expérience avant de disputer le premier Roland-Garros automnal de l’histoire. 

 "Je pense qu’ici, j’ai expérimenté des conditions similaires à celles qu’on pourrait avoir à Paris. Un peu de pluie, une terre humide, un rebond bas, un peu de fraîcheur. Je crois que c’est ce à quoi on peut s’attendre à Paris selon la météo et ça me va."