Session de soirée #2 : la Monf' pour enflammer le Central !

Les années se suivent et se ressemblent pour Gaël Monfils à Roland-Garros. Comme en 2023, le Français débutera son tournoi sur le court Philippe-Chatrier, dans la nuit parisienne et face à un jeune loup né en 2000. Il y a un an, Gaël Monfils avait fait hurler ses fans les plus fidèles. Les autres, convaincus qu'il ne reviendrait pas en étant mené 4-0 dans le cinquième set d'un duel surréaliste face à Sebastian Baez, s'étaient déjà pressés hors du Central pour attraper l'un des derniers métros de la soirée. Ils avaient manqué l'épilogue de l'une des nuits les plus épiques de l'édition 2023, où la fièvre du mercredi soir avait contaminé tout un stade.

"Ce n'est pas le 100% de Monfils "prime", c'est peut-être 70%, mais ça me suffit"

"Je repense à la douleur et tout", s'est remémoré en rigolant le 38e joueur mondial à l'occasion du Media Day, samedi. "Bien sûr, j'ai envie de vivre des émotions, des grands matchs. Sur la fin, ce qui me fait plaisir, c'est juste de pouvoir donner 100% de moi-même. Ce n'est pas le 100% de Monfils "prime", c'est peut-être 70%, mais ça me suffit."

Ce lundi soir, le Français de 37 ans sera opposé à un joueur dont la Porte d'Auteuil se souvient probablement aussi. Il y a un an, quelques heures avant la folie Monfils, Thiago Seyboth Wild avait marqué les esprits en éliminant le numéro 2 mondial, Daniil Medvedev, en cinq sets, pour son premier match dans le tableau principal d'un Grand Chelem. La classe de son revers et la qualité de ses amorties avaient ébloui un public acquis à sa cause. Doué sur terre et classé au plus haut rang de sa carrière (58e), le Brésilien de 24 ans représente un danger, au même titre que Sebastian Baez l'an dernier.

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