Au revoir et merci, Lucie !

 - Rémi Bourrieres

Lucie Safarova a fait ses adieux à Roland-Garros.

Lucie Safarova - Roland-Garros 2019 - cérémonie©Jean-Charles Caslot / FFT

La Tchèque Lucie Safarova a choisi Roland-Garros, tournoi qu'elle a remporté deux fois en double et dont elle a été finaliste en simple en 2015, pour faire ses adieux au circuit. Hommage lui a été rendu ce jeudi.

Elle a laissé une trace un peu partout sur la planète tennis, bien sûr. Mais particulièrement à Roland-Garros, où Lucie Safarova a vécu l'un des sommets de sa carrière en disputant une finale magnifique, en 2015, face à Serena Williams, qui l'avait battue en trois sets. Un résultat qui lui avait permis d'intégrer le top 5, fait d'armes à associer à ses sept titres WTA.



Mais c'est plus encore en double que Safarova a signé quelques-unes de ses plus belles pages, puisqu'elle a été numéro un mondiale, remportant 15 titres, dont deux Roland-Garros (2015 et 2017) et trois autres Grands Chelems (Open d'Australie 2015 et 2017, US Open 2016), toujours aux côtés de Bethanie Mattek-Sands.

La talentueuse gauchère tchèque, qui avait pris la décision d'arrêter à la fin de l'an dernier, aurait évidemment voulu, pour le symbole, disputer ce dernier Roland-Garros avec sa fidèle partenaire. Mais l'Américaine, touchée au genou, a dû déclarer forfait.

C'est donc Dominika Cibulkova qui a accompagné Safarova pour un "jubilé" perdu 6/4, 6/0, face Andrea Petkovic/Sofia Kenin, sur le court n°4.



A 16h20, mercredi, Lucie Safarova, 32 ans, n'était officiellement plus joueuse de tennis professionnelle. Mais elle n'en avait pas perdu pour autant son inamovible sourire, encore moins son amour pour Paris et Roland-Garros. "Arrêter ici était la meilleure chose pour moi. C'est beaucoup d'émotion bien sûr, mais beaucoup de bonheur aussi."

Lucie Safarova - Roland-Garros 2019 - cérémonie©Jean-Charles Caslot / FFT

Ce jeudi, après la victoire de Serena Williams face à Kurumi Nara, Lucie Safarova a reçu un bel hommage sur le court Philippe-Chatrier, en présence du président de la FFT Bernard Giudicelli, ainsi que du directeur du tournoi, Guy Forget. Merci pour tout, Lucie !