5 choses à savoir sur Donna Vekic

 - Amandine Reymond

On vous dit tout sur la Croate, qualifiée pour son premier huitième à Paris.

Donna Vekic Rolan-Garros 2019©Julien Crosnier / FFT

L'éloge de la patience

Ex-grand espoir du tennis mondial, Donna Vekic s’est révélée très tôt sur le circuit mais a mis du temps à confirmer les espoirs placés en elle. 

Après une entrée remarquée dans le top 100 (93e), le 28 janvier 2013 à seulement 16 ans et 7 mois, à la faveur d’une première qualification pour le tableau final d’un Grand Chelem lors de l’Open d’Australie 2013, elle avait atteint sa première finale sur le circuit WTA à Tachkent l’année précédente, à 15 ans. 

Titrée pour la première fois sur le circuit WTA à Kuala Lumpur en avril 2014 à 17 ans et 10 mois, la Croate, a ensuite eu plus de mal à enchaîner, attendant le tournoi de Nottingham en 2017 pour renouer avec le succès. 

Désormais 24e mondiale et 18e à la Race, elle est en pleine progression depuis ses débuts l'an dernier avec son nouveau coach, Torben Beltz.



"J’avais 16 ans quand je suis entrée dans le top 100 donc tout est allé très vite, j’ai commencé à très bien jouer et quand je n’ai plus autant gagné, ç'a été un peu une surprise pour moi, confiait-elle à Tennis Channel en mai.

Je me mettais tellement de pression : ‘Tu jouais bien la semaine dernière pourquoi ne le refais-tu pas cette semaine ?’ ‘Tu es censée battre cette joueuse…’ J’ai mis du temps à comprendre qu’il y aurait toujours des hauts et des bas."



Elle a revu ses objectifs

Depuis ses débuts sur le circuit en 2012, Donna Vekic a grandi, appris et évolué. Tout comme ses objectifs : "J’ai toujours voulu être numéro un, quand j’étais petite, c’était mon objectif principal mais maintenant, gagner un Grand Chelem est plus important pour moi. Je pense que c’est l’objectif de tout joueur de tennis. Actuellement, tous les tournois du Grand Chelem sont ouverts, tout est possible."

Et pourquoi pas ici, à Paris, où sa victoire au premier tour contre Caroline Garcia sur le court Philippe-Chatrier en 2015 reste l’un de ses plus beaux souvenirs et où sa capitaine de Fed Cup, Iva Majoli, s’était imposée en 1997 ?

Iva Majoli Roland-Garros 1997©FFT

Une famille de sportifs

D’abord gymnaste, Donna Vekic a découvert le tennis par hasard. "J’ai commencé à l’âge de six ans dans un club à côté de chez moi, j’avais fait de la gym pendant deux ans avant et je voulais essayer quelque chose de nouveau car mes professeurs me disaient que je serais trop grande pour la gym. J’ai très vite accroché avec le tennis."

Même si personne dans sa famille ne jouait au tennis avant elle, Donna Vekic peut compter sur le soutien de ses parents. Grands sportifs, ils connaissent les exigences du quotidien d’un athlète de haut-niveau.

Tandis que sa mère, Brankica, était une excellente athlète, spécialiste de 100m, 100m haies et 400m, son père, Igor, était un très bon gardien de but.



Et eux-mêmes avaient de qui tenir puisque la grand-mère paternelle de Donna, Lidija, était professeur d’éducation physique et a élevé des générations de sportifs, parmi lesquels le footballeur Davor Suker.

Son grand-père était quant à lui un archer de talent mais surtout le responsable de l’école de football du club d’Osijek. Sport, d’ailleurs choisi par le petit frère de Donna. 



Elle s’inspire des plus grands

Plus jeune, Donna Vekic admirait beaucoup Rafael Nadal et Novak Djokovic pour leur charisme et leurs qualités athlétiques mais c’est Serena et Venus Williams qui la faisaient rêver enfant.

"Je me souviens les avoir beaucoup regardées jouer à la télévision. Notamment à Wimbledon et je me disais que je voulais jouer sur les mêmes courts qu’elles." Autre modèle pour la Croate : Chris Evert qu’elle a rencontrée lorsqu’elle s’entraînait dans son académie.  

"Elle est une vraie inspiration pour moi et l’une de mes joueuses préférées. J’ai la chance de la voir sur quelques tournois et c’est toujours un plaisir. Si je peux me rapprocher de ce qu’elle a accompli dans sa carrière, ce serait incroyable." 

Donna Vekic Roland-Garros 2019©Julien Crosnier / FFT

Elle adore…la cuisine italienne

Si elle est désormais domiciliée à Monte-Carlo, Donna Vekic a longtemps vécu en Angleterre, où elle s’est entraînée plusieurs années avec David Felgate (le mentor de Tim Henman), mais c’est la cuisine italienne qu’elle préfère (avec les sushis !).

Et si elle a un faible pour les escalopes milanaises ou la burrata et le jambon de Parme, ce sont les lasagnes qu’elle préfère. Mais pas n’importe lesquelles ! "Je n’en commande jamais au restaurant car celles que je préfère sont celles de ma mère !"



Gourmande – elle adore les macarons - mais un peu superstitieuse, Donna, qui affrontera Johanna Konta (n°26) pour une place en quarts de finale, ne varie pas tellement ses menus pendant un tournoi : "Je choisis un plat avant mon premier match puis je reprends la même chose avant les suivants", A-t-elle choisi les macarons pour ce Roland-Garros ?