Ostapenko, la tenante sortie d'entrée !

Énorme surprise à Roland-Garros : Jelena Ostapenko, tenante du titre, quitte le tournoi 2018 dès son entrée en lice. La championne 2017 du tournoi s'est inclinée face à l’Ukrainienne Kateryna Kozlova (7/5 6/3), 66e mondiale.

C’est une déflagration que vient de vivre Roland-Garros. Alignée en dernière rotation sur le Central Philippe-Chatrier dimanche, Jelena Ostapenko n’a pas survécu à son match du premier tour. Eliminée par l’Ukrainienne Kateryna Kozlova en deux manches (7/5 6/3), la Lettonne s’est montrée impuissante pour son grand retour à la Porte d’Auteuil.

Elle est la deuxième tenante du titre dans l'histoire de Roland-Garros à s'incliner dès son entrée en lice l'année suivante, après la Russe Anastasia Myskina en 2005.

"J'avais l'impression de ne pas savoir servir aujourd'hui"

Pas vraiment en confiance au moment de débarquer à Paris, Ostapenko a déploré avoir vécu un très mauvais jour lors de ce Sunday Start. "J’ai joué à 20% de mes capacités. (…) J’avais l’impression de ne pas savoir servir aujourd’hui. Tout était contre moi."

"Je pense qu’au début de la rencontre tout allait bien, puis les choses ont empiré. J’ai senti que je n’étais pas moi-même sur le court", a-t-elle ajouté. "J’ai essayé de gérer les choses et me battre jusqu’au dernier point, mais elle a joué de manière très défensive. De mon côté, j’ai commis trop de fautes directes."

Classée à la 66e place mondiale, Kozlova a, elle, signé le plus grand succès de sa carrière à tout juste 24 ans. Avant de battre Ostapenko dans ce qui était devenu son jardin, elle n’avait jamais battu une membre du Top 30. Elle affrontera la gagnante du duel entre Kateryna Siniakova et Victoria Azarenka au deuxième tour.

Complètement déréglée au niveau du jeu, lâchée par son service, Ostapenko restait sur une saison de moyenne facture sur terre, avec pour meilleur résultat son quart de finale à Rome. De fait, elle n’a jamais été aux commandes de cette dernière rencontre de la journée sur le Central. Breakée en premier dans les deux manches, elle n’a jamais été en position de force dans ce match où elle a toujours couru après le score.

Malgré ses efforts pour réaliser le debreak dans chaque set, la tenante du titre n’a pas été en capacité de faire fructifier ses efforts. Avec ses 48 fautes directes et ses 13 doubles fautes, elle n’a pas rendu la copie qu’il fallait. "Je suis très déçue et en colère après moi-même. Je suis très énervée et j’aimerais juste faire un bond dans le passé." Si elle remonte jusqu'à un an en arrière, elle pourra se consoler en y trouvant des souvenirs et des émotions que 99,9% des joueuses ne connaîtront jamais.