Sharapova-Williams, la guerre des étoiles

C’est LE match qu’on attendait dans le tableau féminin. Programmé en troisième rotation sur le court Philippe-Chatrier, le duel déchaîne déjà les passions entre les fans de Maria et ceux de Serena. Voici nos huit raisons de ne pas manquer ce huitième de finale explosif.  

• Parce qu’il oppose deux ex-numéros 1 mondiales…

• Parce qu’elles appartiennent toutes deux au club des multiples championnes de Roland-Garros. Victorieuse en 2002, Serena Williams a récidivé en 2013 et 2015, tandis que Maria Sharapova a soulevé la coupe Suzanne-Lenglen en 2012 et 2014.

• Parce que ce sont les deux plus grandes stars du tennis féminin. Peut-être même du sport en général car leur notoriété dépasse largement le microcosme tennistique. Elles figuraient d’ailleurs en tête du classement des sportives les plus connues dévoilées par ESPN le 22 mai dernier et trustent les premières places des classements établis par Forbes depuis une dizaine d’années.

• Parce que ce huitième de finale a déjà été l’affiche de 4 finales de Grand chelem. Battue par Maria Sharapova à Wimbledon en 2004 lorsque la Russe, 17 ans à l’époque, a ouvert son palmarès en Grand chelem, Serena s’est depuis imposée en finale de l’Open d’Australie 2007 et 2015, et à Roland-Garros en 2013. En tout, les deux joueuses se sont déjà croisées neuf fois en Grand chelem avec un bilan largement favorable à Serena (8-1). Et c’est également l’Américaine qui s’était imposée en finale des Jeux Olympiques de Londres pour offrir la médaille d’or à son pays.

• Parce que même si elle est menée 19-2 dans leur face-à-face, Maria Sharapova entrera sur le court avec l’intention d’inverser le rapport de force : "A chaque fois que vous jouez contre Serena, vous savez à quoi vous attendre. Vous connaissez le challenge. Et même si je n’ai pas un bon bilan contre elle, j’ai toujours hâte d’entrer sur le court et de rivaliser avec elle."

• Parce qu’elles sont toutes les deux de retour sur le circuit et se rapprochent chaque jour de leur meilleur niveau. Serena, qui n'a joué que quatre matchs (deux succès) depuis son retour de maternité, donne tout de même une longueur d'avance à son adversaire : "Ça fait plus d’un an qu’elle a repris et moi, je viens juste de revenir. J’essaie juste de voir où j’en suis, de retrouver mes repères et de voir où je peux aller. C’est l’une de ses meilleures surfaces et elle joue toujours très très bien ici. Ça sera un vrai test et une opportunité pour moi de voir où j’en suis et j’espère que je pourrai continuer à avancer."

• Parce que c’est l’occasion de découvrir la nouvelle Serena. Toujours aussi déterminée mais plus sereine. "C’est génial car peu importe ce qu’il se passe sur le court, j’ai un petit être humain que j’aime énormément et que je peux retrouver à la maison et ça me remplit de joie."

• Parce qu’il y aura de l’électricité dans l’air. Même si les deux joueuses ont affirmé s’inspirer l’une de l’autre lors de leurs conférences de presse respectives samedi, il est de notoriété publique que Maria et Serena ne sont pas les meilleures amies du monde…