Novak Djokovic : seul Roland-Garros compte ?

Croisé dans les allées du Monte-Carlo Country Club où, profitant d’une semaine de vacances en famille, il était venu soutenir son désormais seulement neveu Rafael, Toni Nadal a résumé la situation.

“Le Masters 1000 de Monte-Carlo donne toujours beaucoup d’informations, a-t-il expliqué, parce c’est le tournoi qui ressemble le plus à Roland-Garros.“

Une option sur la Coupe des Mousquetaires ?

Que l’on ne se méprenne pas sur le sens des paroles de “Tio“ Toni. Sa sagesse ne laisse pas entendre que le gagnant en Principauté est forcément le même qui s’imposera quelque six semaines plus tard à la porte-d’Auteuil.

Même si, très souvent, celui-ci prend il est vrai une sérieuse option sur la Coupe des Mousquetaires.

Non. La preuve : Novak Djokovic. Le n°1 mondial s’est incliné en quarts de finale, battu par un Daniil Medvedev sur un nuage. Pour autant, le Serbe n’est bien évidemment pas à éliminer dans la course au titre à Paris. Au contraire, même. Et c’est précisément ce que Monte-Carlo nous enseigne.

“Roland-Garros, le but ultime“

Dans le cas de “Nole“, ces fameuses “informations“ évoquées par Toni Nadal sont simples : désormais, Novak Djokovic ne vit et ne vibre plus que pour les tournois du Grand Chelem. Et donc, ces jours-ci, pour Roland-Garros. Ce qui le rendra, bien évidemment, dangereux à Paris.

“Roland-Garros est le but ultime sur terre battue, a-t’il affirmé. Et bien sûr que d’une certaine façon, je m’attends à atteindre mon pic précisément à ce moment-là. C’est ce que je vise.“

En Grand Chelem, son meilleur niveau

Et le n°1 mondial de relativiser ses résultats monégasques.

“Il ne s’agit que du premier tournoi sur terre battue, a poursuivi “Nole“, et la saison est longue.“

“On verra bien ce que cela donne. Peut-être ai-je manqué de constance ces deux dernières années, mais en Grand Chelem, je joue à mon meilleur niveau et c’est ce que j’ai l’intention de continuer à faire.“