Medvedev et Muguruza en haut de l'affiche

Titré à Marseille, Daniil Medvedev est désormais n°2 mondial. Muguruza a elle renoué avec la victoire à Dubaï.

Daniil Medvedev Open 13 Provence Marseille©Corinne Dubreuil / OPEN 13 PROVENCE
 - Amandine Reymond

Medvedev, nouveau dauphin de Djokovic

Vainqueur dimanche à Marseille de son dixième titre sur le circuit ATP, Daniil Medvedev a toutes les raisons d’être heureux ce lundi. Le Russe vient de dépasser Rafael Nadal au classement pour s’installer à la deuxième place mondiale. Une performance majuscule pour celui qui devient le premier joueur hors Big Four à figurer aussi haut au classement depuis Lleyton Hewitt en juillet 2005. 

Désormais deuxième mondial, Daniil Medvedev qui compte 2068 points de retard sur Novak Djokovic, rêve de la première place mondiale mais a conscience qu’il devra passer un nouveau cap s’il veut espérer détrôner le Serbe, bien installé au sommet du tennis mondial depuis 312 semaines maintenant.

"Je n’avais pas besoin de gagner pour passer n°2 mondial mais pour la confiance c’est vraiment bien de le faire en gagnant le titre ici, déclarait le Russe après sa victoire contre Pierre-Hugues Herbert (6/4, 6/7(4), 6/4). Évidemment j’ai envie d’aller encore plus haut… C’est un gros challenge et ce n’est pas facile avec tous les bons joueurs qu’il y a sur le circuit mais si je continue à bien travailler tous les jours, j’aurai sûrement mes chances… Je ne sais pas si je deviendrai un jour n°1 mais je vais tout faire pour même si je pense que pour ça il faut gagner des Grands Chelems." 

Alors qu’il tentera de gagner à Miami (24/03-04/04) son quatrième titre en Masters 1000, Daniil Medvedev a déjà la saison sur terre battue dans un coin de sa tête. "Je sais que je suis capable de gagner sur cette surface et d’y engranger des points précieux car je n’y ai aucun point à défendre (défaites au premier tour à Hambourg et Roland-Garros en 2020)."

Garbiñe Muguruza renoue avec le succès

Elle, a déjà connu la joie de devenir n°1 mondiale (septembre 2017) et de gagner des Grands Chelems (Roland-Garros 2016, Wimbledon 2017). Mais à 27 ans, Garbiñe Muguruza en veut encore plus. 

Retombée à la 36e place mondiale en novembre 2019, l’Espagnole est depuis sur une phase ascendante

Finaliste du Yarra Valley Classic à Melbourne juste avant l’Open d’Australie, elle qui avait atteint la finale du premier Grand Chelem de la saison en 2020, a cette fois perdu en huitièmes de finale non sans avoir obtenu une balle de match contre Naomi Osaka, future gagnante

Depuis la championne de Roland-Garros 2016 avait également atteint la finale à Doha avant, donc, de renouer avec le succès à Dubaï (WTA1000) samedi en dominant Barbora Krejcikova (7/6, 6/3) pour s’offrir un huitième titre en carrière, le premier depuis Monterrey en avril 2019.

"Ça représente beaucoup pour moi ! Ce n’est jamais facile de remporter des titres. Ça n’arrive pas souvent et je suis ravie d’avoir gagné après quelques finales qui ne se sont pas passées comme je l’aurais souhaité. C’est un soulagement d’être capable de remporter un trophée", a déclaré la joueuse qui avait dû composer avec l’absence de sa coach Conchita Martinez, testée positive au Covid quelques jours plus tôt à Doha.  "Je dédie cette victoire à Adriana (Forti) ma kiné pour tout le travail qu’elle a fait ces deux dernières semaines et à ma coach Conchita avec qui j’ai une bonne alchimie depuis le premier jour. On ne peut pas gagner un tel tournoi sans une super équipe derrière soi !"

Joueuse  "plus complète qu’avant" selon ses propres mots, Garbiñe Muguruza, désormais 13e mondiale, pourrait très vite retrouver les sommets du classement WTA si elle capitalise sur la confiance accumulée ces dernières semaines.  "A chaque fois que j’entre sur le terrain, je crois en mes chances de gagner le tournoi. Cette semaine en est la preuve mais j’y ai toujours cru, dans les bons comme dans les mauvais moments."

Basilashvili stoppe Federer et s'impose à Doha

A noter également la belle victoire de Nikoloz Basilashvili à Doha (ATP250) où le Géorgien avait sauvé au troisième tour, une balle de match contre Roger Federer, de retour sur le circuit après 14 mois d’absence.

Sur la terre battue de Santiago au Chili (ATP250), c’est Cristian Garin, n°20, qui s’est offert son premier titre à domicile, le cinquième titre de sa carrière, en battant l’Argentin Facundo Bagnis en finale (6/4, 6/7(3), 7/5).