Les 4 images à retenir de Wimbledon

 - Myrtille Rambion

Simona Halep et Novak Djokovic titrés, mais pas seulement. Ce qu’il faut retenir du tournoi.

Simona Halep from behind with her trophy at Wimbledon 2019©Corinne Dubreuil/FFT

Coco Gauff, le conte de fées


Gagnante de l’étape américaine des Roland-Garros Junior Wild Card Series à 12 ans, sacrée championne juniors à la Porte d’Auteuil l’année suivante, en 2018, cette fois-ci c’est dans le tableau principal d’un Grand Chelem que Coco Gauff s’est illustrée.

Cori Gauff still not realizing at Wimbledon 2019©Corinne Dubreuil/FFT

Sa victoire au premier tour contre l’une de ses idoles Venus Williams l’a propulsée sur le devant de la scène. Son parcours jusqu’en huitièmes de finale où elle n’a été stoppée que par Simona Halep l’a installée au statut de future star du jeu.

Coco Gauff, 15 ans et déjà pas mal de choses d’une grande.

Novak Djokovic passing by Roger Federer with his trophy at Wimbledon 2019©Corinne Dubreuil/FFT

Djokovic, à un point près


Contraste des émotions sur le Centre Court, après la finale messieurs. D’un côté la joie, mâtinée d’un soupçon de roublardise : celle de Novak Djokovic, heureux d’avoir conservé son titre (son 5e Wimbledon) sur le fil et conscient d’avoir joué un tour à l’assistance.

De l’autre, la tristesse doublée d’une sensation d’être passé à côté de quelque chose de grand : celle de Roger Federer et avec lui d’un public tout à sa cause acquis. Le Suisse a eu deux balles de match face au Serbe, mais s’est finalement incliné au tie-break du cinquième set.

Pas de 21e titre du Grand Chelem pour Roger, donc, mais un 16e pour Novak Djokovic, qui, doucement mais sûrement, est en train de combler l’écart avec les deux premiers membres du “Big Three“, Roger Federer et Rafael Nadal.

 

Serena Williams and Simona Halep smiling while exiting Centre Court at Wimbledon 2019©Corinne Dubreuil/FFT

Simona Halep, la patronne est là


Les douze mois de digestion de son premier titre du Grand Chelem (Roland-Garros 2018) écoulés, Simona Halep a mis tout le monde d’accord. Lorsque la Roumaine évolue à ce niveau-là tennistiquement, physiquement et mentalement, elle est clairement la plus solide de toutes.

Ce n’est pas Serena Williams qui prétendra le contraire… “Je pense que j’ai joué le meilleur match de ma carrière“, a sobrement commenté une Simona Halep aux anges.

Normal avec désormais deux trophées majeurs à son pédigrée. Série très certainement en cours, cela va sans dire.

 

Disconcerted Serena Williams at Wimbledon 2019©Corinne Dubreuil/FFT

Serena, victime du stress ?


Les témoins de la finale dames de Wimbledon ont identifié le problème dès le premier point. Toute championne ultime soit-elle, Serena Williams s’est mis du stress avant ce match si important pour elle.

Et le même scénario s’est répété pour la troisième fois en un an, après Wimbledon l’an passé, puis l’US Open : une Serena tendue à l’extrême, incapable de jouer, commettant faute directe sur faute directe. Devenant pour ainsi dire sa première -et seule ?- adversaire.




Ne souhaitant pas déprécier la prestation de Simona Halep -admirable depuis le début du tournoi, comme dans cette finale particulière-, qui ne lui a à aucun moment permis de commencer à se mettre dans le match, l’Américaine a tout de même concédé sur le court qu’elle s’était sentie “un peu comme un lapin dans les phares.“

Un aveu lâché une fois mais pas deux, puisqu’en conférence de presse, elle a ensuite repassé le mode “Simona était plus forte“. Ce qui est vrai. Mais en grande partie aussi parce que Serena Williams s’est une fois encore laissé rattraper par l’enjeu de ce fameux 24e titre du Grand Chelem après lequel elle court. Toujours, donc.