Ils se sont qualifiés (2)

Première pour Alexandre Muller

Miraculé après avoir sauvé une balle de match lors de ses deux premiers tours, Alexandre Muller a signé la plus belle performance de sa carrière en battant en deux sets Victor Troicki, ex-numéro 12 mondial (désormais 256e). Une victoire qui permet au pensionnaire du CNE, où il s’entraîne avec Augustin Gensse, de sortir des qualifications pour la première fois de sa carrière en Grand Chelem.

Battu par Thiago Monteiro au premier tour en 2017, lorsqu’il avait reçu une invitation de la part des organisateurs, le Français espère faire mieux cette année. "Sur un premier tour, moi je préfère jouer un mec un peu moins bien classé pour avoir une chance de gagner, se projetait l'intéressé à sa sortie du court. On n’est pas là pour faire de la figuration dans le tableau final, on espère passer le plus de tours possible. J’aimerais bien jouer pourquoi pas un qualifié au premier tour, puis après Rafa au deuxième tour, ce serait mieux que de l’avoir au premier tour !"

Prochain adversaire : Roberto Carballes Baena (74e)

Thiago Monteiro, de retour dans le grand tableau

Battu au premier tour des qualifications par Casper Ruud l’an dernier, le Brésilien Thiago Monteiro a fait beaucoup mieux cette année en validant son billet pour le tableau final grâce à une victoire contre l’Autrichien Lucas Miedler (232e) 6/2, 6/4. Ex-74e mondial, celui qui avait surpris Jo-Wilfried Tsonga au premier tour de l’ATP 500 de Rio de Janeiro en 2016 disputera donc son deuxième tableau final à Roland-Garros.

En 2017, ce fan de Gustavo Kuerten (évidemment) et de Rafael Nadal, y avait atteint le deuxième tour, avant de céder contre Gaël Monfils. Fera-t-il mieux cette année pour s’offrir le droit de fêter ses 25 ans le 31 mai à Paris ?  

Prochain adversaire : Dusan Lajovic (33e)

Mikael Ymer, le deuxième miraculé

Comme Alexandre Muller, Mikael Ymer (149e), petit frère d’Elias, a lui aussi dû sauver des balles de match lors de ces qualifications. Mais lui, c’était au deuxième tour, contre le Français Johan Tatlot, qui s’était procuré six occasions de conclure au deuxième set. Ce vendredi, c’est encore en trois sets que le Suédois s’est imposé face au Suisse Henri Laaksonen (6/1, 2/6, 6/2) pour s’offrir le droit de disputer, à 20 ans, son premier tableau final en Grand Chelem. 

Prochain adversaire : Blaz Rola (188e)

Blaz Rola, qualifié sans trembler

Qualifié pour le tableau final sans perdre un set, le Slovène Blaz Rola n’a laissé aucune chance à ses adversaires, ne cédant que cinq petits jeux par match. Victorieux 6/2, 6/3 contre le Colombien Daniel Elahi Galan, le 188e mondial disputera son sixième tableau final en Grand Chelem mais le premier à Roland-Garros. 

Prochain adversaire : Mikael Ymer (149e)

Simone Bolelli, le roi des qualifications

Quand on affronte Simone Bolelli (191e) en qualifications à Roland-Garros, on a des raisons d’avoir peur. Et ce n’est pas le Japonais Go Soeda (201e) qui dira le contraire. Battu 6/1, 7/6, il n’a pas réussi à mettre fin à l’incroyable série de l’Italien, qui a rallié le grand tableau à chacune de ses six participations.

Lucky-loser en 2011 et 2018, il a donc remporté 16 de ses 18 matches dans ces qualifications parisiennes. Battu au premier tour par Rafael Nadal l’an dernier (comme en 2012), Simone Bolelli, ex-36e mondial en 2009 retombé au 191e rang, disputera cette année son treizième tableau final à Roland-Garros. 

Prochain adversaire : Lucas Pouille (25e)

Pedro Martinez, pur terrien

Vainqueur 6/3, 6/1 contre Geoffrey Blancaneaux, Pedro Martinez n’a laissé aucune chance au jeune Français. Véritable spécialiste avec déjà 24 matches (15 victoires / 9 défaites) disputés sur cette surface cette année contre six sur dur (trois victoires, trois défaites), l’Espagnol, 134e mondial à 22 ans, disputera sur les courts de la Porte d’Auteuil son premier tableau final en Grand Chelem après trois échecs en qualifications (Roland-Garros 2018, US Open 2018 et Open d’Australie 2019). 

Prochain adversaire : Sam Querrey (62e)

Elliot Benchetrit en apprentissage

Invité par les organisateurs l’an dernier, Elliot Benchetrit (273e mondial) avait impressionné le public en remportant le premier set de son match face à Gaël Monfils sur le court Suzanne-Lenglen.

Cette année, c’est en qualifications qu’il a gagné son billet pour son deuxième tableau final en Grand Chelem. Après une victoire en trois sets contre l’Argentin Pedro Cachin (236e), il avait sorti la tête de série n°20 de ces qualifications, l’Américain Bjorn Fratangelo (137e) en deux sets. Vendredi, c’est face à son compatriote Enzo Couacaud (230e) que le protégé de Jean-Michel Pequery a arraché son ticket pour le grand tableau (4/6, 7/6(4), 6/2). 

"Je ressens beaucoup de joie, a-t-il soufflé à la sortie du court. J’ai fait beaucoup le jeu, j’ai pris plus de risques. Au-delà de la victoire, c’est le fait d’avoir progressé sur ce match qui me fait le plus plaisir. Je ne suis pas Djokovic ou Nadal, mais je progresse de jour en jour. Passer par les qualifs, ça me fait du bien et ça va m'aider pour la suite. Et j’aime beaucoup ce court 14. Il me porte bonheur, je me sens à l’aise et j’y ai mes repères."  

Prochain adversaire : Cameron Norrie (41e)

Tennys Sandgren au rendez-vous

Lui qui n’avait jamais remporté un match sur la terre de Roland-Garros malgré trois participations (qualifications en 2013, et tableau principal en 2017 et 2018) compte désormais trois victoires à Paris. Il faut dire que Tennys Sandgren, ex-41e mondial désormais 81e, tête de série n°1, partait largement favori de ces qualifications. Au troisième tour, l’Américain a d’ailleurs su serrer le jeu au bon moment pour mettre fin aux espoirs de Mathias Bourgue battu 7/6(1), 7/5. 

Prochain adversaire : Radu Albot (45e)