Djokovic inquiète mais passe

Quasiment un mois jour pour jour après leur affrontement à New York, Novak Djokovic retrouvait Pablo Carreño Busta ce mercredi en quarts de finale de Roland-Garros. Et le Serbe a souffert pour laisser définitivement derrière lui les mauvais souvenirs de sa disqualification face à l’Espagnol en s'imposant 4/6, 6/2, 6/3, 6/4.

Visiblement blessé, à en croire l’imposant "tape" qui lui recouvrait tout le cou, et les nombreuses fois où il s’est touché ou fait manipuler le bras gauche, le numéro un mondial a eu toutes les peines du monde à entrer dans ce match. 

Premier set perdu du tournoi

Breaké une première fois à 2-2 puis une deuxième à 4-4 alors que Pablo Carreno Busta lui avait offert le débreak sur un plateau avec une double faute pour revenir à 4 partout, Novak Djokovic a abandonné le premier set à son adversaire.

Avec 40 % de premières balles, 8 points gagnés derrière celles-ci, 3 doubles fautes et 7 coups gagnants pour 16 fautes directes, on était très loin des standards habituels du champion aux 17 titres du Grand Chelem.

Djoko plie mais ne rompt pas

Contrarié, le numéro un mondial n’a cependant pas tardé à réagir avec, il faut le concéder, un peu d’aide de l’Espagnol, qui n’a pas su saisir les deux balles de break qu’il s’était procurées à 1-1.

Plus efficace avec un ratio de points gagnants/fautes directes qui s’est inversé (13/7), et plus réaliste, il a converti deux de ses trois occasions de break dans le deuxième set pour recoller à une manche partout (6/2).

13 balles de break pour Carreno Busta

L’Espagnol avait laissé passer sa chance et les 13 balles de break qu'il a pourtant obtenues n'y ont rien changé. Rien ne pouvait empêcher le Serbe de filer ce mercredi soir vers une dixième demi-finale à Roland-Garros. Les troisième et quatrième sets ne furent plus qu’une formalité pour "Nole", finalement vainqueur 4/6, 6/2, 6/3, 6/4 en 3h10.

"Il m'a fallu beaucoup de patience aujourd'hui. Je ne me sentais pas très bien en début de match, pas en jambes et comme Pablo est très bon et ne fait pas beaucoup d’erreurs, les points sont longs. Mais j’ai trouvé le rythme et je suis resté concentré et costaud, c’était important."

Le Serbe est toujours en course pour aller chercher un 18e titre du Grand Chelem ici à Paris mais il faudra qu’il récupère pour élever son niveau d’un cran en demi-finales, où l’attend un Stefanos Tsitsipas particulièrement brillant et inspiré lors de son quart contre Andrey Rublev.