Thiem : 3 raisons de le voir s’imposer à Monte-Carlo

 - Myrtille Rambion

Le finaliste de RG18 attaque le moment de l’année qu’il préfère. De bon augure ?

Dominic Thiem wawing after his win in Indian Wells 2019©Corinne Dubreuil/FFT

Dominic Thiem ne s’en cache pas. Le Masters 1000 de Monte-Carlo est pour lui le signal de départ de la période de l’année qu’il préfère : celle de la saison sur terre battue. Ironie du sort, le finaliste de Roland-Garros 2018 n’a pourtant jusqu’ici jamais fait mieux qu’un quart de finale en Principauté.

Une incongruité qu’il pourrait effacer dès cette année. Voici pourquoi.

“Domi“ a ouvert son palmarès en Masters 1000


Le printemps américain a changé “Domi“. L’Autrichien, actuel 5e mondial, s’est imposé à Indian Wells. En dominant en finale le Maître Roger Federer. Et en glanant au passage son tout premier titre en Masters 1000.

De quoi donner à Dominic Thiem un surplus de confiance, lui qui, déjà, se sent naturellement dans son élément dès qu’il pose un bout de semelle sur terre battue.

“À Indian Wells, j’ai gagné mon plus grand titre jusqu’ici, a-t-il confirmé à l’aube de son entrée en lice à Monte-Carlo. J’y ai ressenti des émotions que je n’avais encore jamais connues dans ma carrière et je suis rentré des États-Unis avec beaucoup de confiance pour la saison sur terre en Europe.“



La terre ? Sa surface préférée !


“Ce moment de l’année est toujours la partie de la saison la plus importante pour moi.“ Dominic Thiem l’a dit, répété, depuis son arrivée sur le Rocher : l’Autrichien est un vrai “claylover“, dont le cœur se met à battre plus fort qu’ailleurs dès lors qu’il re-goûte à l’ocre européen.

Son objectif ? Il est logiquement clair et assumé : “Roland-Garros est le point d’orgue de cette saison.“ Dès lors, “essayer de faire mieux que les années précédentes à Monaco“ et “répondre présent au rendez-vous dès le premier jour“ font partie de la mission qu'il s'est fixée et qui s’achèvera à la porte-d’Auteuil.

Dominic Thiem smiling during the media day at the 2019 Rolex Monte-Carlo Masters.©Chryslène Caillaud/FFT
Son défi ultime ? Battre “Rafa“ sur ses terres


“Rafa est plus difficile à battre qu’ailleurs sur cette surface“ : Dominic Thiem sait de quoi il parle, lui qui n’avait marqué que deux jeux en quart de finale du Rolex Monte-Carlo Masters face au Majorquin l’an passé (6/0, 6/2), quelques semaines avant de s’incliner en trois sets en finale de Roland-Garros face au même ogre de l’ocre (6/4, 6/3, 6/2).

Mais “difficile“ ne veut pas dire “impossible“. Dominic Thiem le sait aussi, puisque il a réussi à le faire deux fois : en 2016 à Buenos Aires -il y a presqu’une éternité- et surtout, l’an dernier, à Madrid.

Et même si l’Autrichien a confié avoir trouvé le roi de Roland-Garros très en forme à l’entraînement ces derniers-jours, il a également prévenu : “c’est important de croire que l’on peut le battre. À Monte-Carlo et Roland-Garros, c’est encore plus dur qu’ailleurs de le faire, mais je vais tout donner pour essayer de le battre une fois encore sur terre battue.“ À Monte-Carlo, cela serait en finale, forcément.