Nadal : "Une histoire d'amour avec ce tournoi"

 - Guillaume Willecoq

Morceaux choisis de la conférence de presse post-11e titre parisien de Rafael Nadal.

Rafael Nadal FFT staff Roland-Garros 2018©Cédric Lecocq / FFT
Les derniers mois écoulés

"Ma carrière m’a donné plus que j’aurais jamais pu imaginer. Et en même temps ç’a été au prix de beaucoup de moments difficiles, de blessures, encore en janvier à l’Open d’Australie, à Acapulco en mars… Entre Shanghai en fin d’année dernière et Monte-Carlo au printemps, j’ai passé cinq mois sans finir normalement un tournoi (abandons ou forfaits, ndlr). Il y avait forcément des doutes en abordant la saison de terre battue. Vous ne savez jamais si ce sera facile de revenir, ni même si vous pourrez revenir."

L'intervention du médecin dans le troisième set

"J’ai senti quelque chose à ma main, je ne pouvais plus la bouger. Comme une crampe mais ce n’était pas une crampe. Peut-être le bandage trop serré qui gênait la circulation sanguine. C’était un peu inquiétant car ce n’était vraiment pas le bon moment pour ça !"

Son âge

"J’ai 32 ans et je me sens comme quelqu’un de 32 ans. On ne peut pas se battre contre le temps. Mais si vous m’aviez dit il y a sept ans que je serais encore là aujourd’hui, avec le trophée à côté de moi, j’aurais répondu que c’était peu probable. Je savoure le moment, les jours passés sur le circuit, les moments où je joue sans blessure… C’est le plaisir qui me guide. Quand j’aurai perdu ça, il sera temps d’arrêter. Cela n’a rien à voir avec l’âge."

Roland-Garros et lui, une "love story"

"Roland-Garros, c’est le tournoi le plus important de l’année. Les souvenirs restent pour toujours, et j'ai d'incroyables souvenirs ici. Depuis la première fois où je suis venu ici, c’est une histoire d’amour avec ce tournoi. Pas seulement avec ce trophée, mais avec les gens qui travaillent à l'organisation du tournoi. Je me proche d'eux."

A la poursuite de Federer ?

"Laissez-moi savourer celui-là ! On ne peut pas toujours penser à la suite, il faut aussi savourer. Il ne faut pas être frustré si quelqu’un a plus de Grands chelems, ou n’importe quoi d’autre de manière générale, d’ailleurs, que vous. 17 est déjà un chiffre extraordinaire. Je vais continuer à me battre sur chaque tournoi, Grand chelem, Masters 1000, ATP 500 ou 1TP 250, mais pour mon plaisir, pas pour dépasser quelqu’un."