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Marcos Baghdatis : "Paris, c’est ma 2e maison"

Le Quotidien a interviewé le Chypriote, qui fait partie des petits nouveaux du Trophée des Légendes.

Marcos Baghdatis, Trophée des Légendes, Roland-Garros 2022
 - Baptiste Blanchet

Âgé de 36 ans, Marcos Baghdatis, ancien n°8 mondial, fait partie des petits nouveaux du Trophée des Légendes. Il le dispute aux côtés du Croate Goran Ivanisevic, avec lequel il affronte ce jeudi la paire Mansour Bahrami/Julien Benneteau sur le court Suzanne-Lenglen. Finaliste à l’Open d’Australie en 2006, huitième-de-finaliste Porte d’Auteuil en 2007, un temps co-entraîneur d’Elina Svitolina, il fait le point sur sa vie actuelle et ses souvenirs parisiens.

Que devenez-vous ?

Je suis avant tout un père de famille. Je passe beaucoup de temps avec mes trois enfants et ma femme (il est marié avec l’ancienne joueuse croate Karolina Sprem, ndlr), le matin après les avoir amenés à l’école. Nous vivons à Chypre. Une vie tranquille. Je joue un petit peu au tennis, quand mon corps me laisse tranquille. J’aime toujours ça. Quand j’ai mal partout, j’arrête quelques semaines avant de reprendre. (rires)

Et sur le plan professionnel ?

Je suis directeur d’un tournoi en Grèce pour les moins de 12 ans, avec IMG, qui s’appelle l’IMG Future Stars. L’épreuve regroupe 24 garçons et 24 filles venus du monde entier répartis en 8 groupes de 3. Ça me prend beaucoup de temps. Je joue aussi quelques tournois pour le plaisir, pour les fans. Mais pour le moment, je n’ai pas envie de faire autre chose, je préfère rester avec ma famille car j’ai beaucoup voyagé durant ma carrière.

Trophée des Légendes, Roland-Garros 2022

Vous faites vos débuts parmi les Légendes...

Oui, c’est la première fois que je participe. Il s’agit d’un grand plaisir, je veux donc remercier Mansour Bahrami et Amélie Mauresmo de m’avoir invité à Roland-Garros. Ces trois dernières années, le fait de ne pas pouvoir jouer devant les spectateurs m’a beaucoup manqué. 

Quels souvenirs gardez-vous de Roland-Garros ?

Déjà le rapport au public, d’autant que j’ai passé beaucoup de temps ici à Paris, c’est comme ma deuxième maison. J’y avais beaucoup de copains, ma famille d’accueil, donc c’est toujours un plaisir de revenir. Sur le plan sportif, ma victoire contre Sébastien Grosjean sur le Central (6/3, 6/2, 6/4 au 1er tour en 2007, ndlr) reste un grand moment. Il s’agissait de l’un de mes meilleurs matchs sur terre battue. Forcément, il me reste dans la tête.