Nadia Podoroska : 5 choses à savoir

"100% argentine" 

Née le 10 février 1997 en Argentine à Rosario, la ville d’un certain Lionel Messi, Nadia Podoroska est d’origine ukrainienne par ses arrière-grands-parents. Bien que surnommée "la Rusa" dans son pays, elle a confié en conférence de presse ne pas parler un mot de russe. "Je suis 100% argentine, comme mes parents."

Qualifiée pour les Jeux Olympiques de Tokyo grâce à sa victoire aux Jeux Panaméricains à Lima en août 2019, celle qui s'est exilée à Alicante, en Espagne, pour se rapprocher du circuit espère avoir l’occasion de représenter son pays au Japon l’an prochain.

Félicitée par son idole

Nadia, qui a obtenu son premier classement WTA à 14 ans et 9 mois, a reçu les félicitations de Gabriela Sabatini après être devenue la première joueuse argentine à atteindre les quarts de finale de Roland-Garros depuis Paola Suarez en 2004. "Superbe victoire ! Félicitations pour ta combativité et ton courage ! Allez !", a écrit l'icône du tennis argentin sur son compte Twitter.

Un honneur pour la jeune joueuse, qui avait eu la chance de rencontrer son idole quelques mois plus tôt. "Elle est toujours en contact avec toutes les joueuses de tennis en Argentine, même avec l'équipe de la Fed Cup. Elle nous soutient tout le temps."

Jackpot

Elle a déjà doublé son prize-money en carrière en atteignant les quarts de finale ici. Alors qu’elle avait accumulé 255 858,11 euros depuis ses débuts sur le circuit professionnel, elle est assurée de repartir de Paris avec un chèque d’une valeur minimum de 283 500 euros.

Surtout, elle va faire un bond au classement WTA grâce aux points accumulés. Arrivée à Paris avec le 131e rang mondial, elle devrait intégrer le top 70 à l’issue de Roland-Garros. De quoi entrer dans de nombreux tournois WTA ces prochains mois.

Elle a déjà remporté un tournoi sur terre en France cette année 

Victorieuse à l’Open 35 de Saint-Malo mi-septembre (pour un retour sur ce titre avec FFT TV, cliquez ici), elle a remporté 11 de ses 14 titres ITF sur terre battue. Particulièrement en forme cette saison, elle a déjà accumulé 42 victoires (tous circuits confondus) pour seulement 6 défaites. Elle qui n’avait jamais gagné un match en tableau final de Grand Chelem avant d’arriver à Paris défiera mardi l’Ukrainienne Elina Svitolina pour une place en demi-finales.

Zen attitude

Comme beaucoup de joueuses et joueurs du circuit, la protégée de Juan Pablo Guzmán collabore également avec un préparateur mental depuis quelques temps. Une initiative qui l’a aidée lors de ses premiers tours à Paris.

"Sa philosophie se base sur du bouddhisme zen. Ça peut paraître fou mais ça m’aide et ça m’apprend beaucoup de choses. Lors de mon huitième de finale, ça m’a permis de faire abstraction du contexte et des enjeux, de ne pas chercher d’excuse à cause du vent ou de la raquette… Plutôt que de regarder ce qui n’allait pas, j’ai pu rester positive, dans l’instant présent, et saisir chaque petite opportunité."