Luca Van Assche, à la recherche du temps perdu

Au premier tour, il a dominé son compatriote Adrian Mannarino (6/3, 7/5), déjà sur le deuxième plus grand court de la Porte d'Auteuil. "Jouer contre un Français n’est jamais facile, encore moins à Roland-Garros car on est habitué à avoir tout le public derrière nous, alors que là, il était partagé. Je suis content de m’en être sorti en deux sets, car je n’étais pas certain de pouvoir entrer sur le court", souligne le Tricolore, monté à la 63e place en octobre 2023. Un succès de bon augure pour celui qui a été victime de plusieurs blessures ces derniers mois et surtout d’une pubalgie récurrente : "Je me sens bien, j’ai fait un bon tournoi la semaine dernière à Zagreb (il a atteint la finale de ce Challenger 75, devant néanmoins abandonner après un set en raison d’une douleur à la cuisse, ndlr). Au premier tour, je me sentais bien physiquement. Il va falloir que je livre une nouvelle bataille."

"J'aime ces ambiances"

A ce stade de la compétition, il est opposé au Kazakhstanais Timofey Skatov, qui a atteint les quarts à quatre reprises sur le circuit Challenger cette saison. Mais à Roland-Garros, Van Assche a souvent obtenu d’excellents résultats, notamment son titre chez les juniors en 2021 face à Arthur Fils. "On me parle souvent de cette victoire mais j’ai connu d’autres émotions Porte d’Auteuil. J’ai participé aux qualifs' en 2021 et 2022, avant d’atteindre le deuxième tour du tableau principal en 2023, ou le premier l’an passé, résume le joueur du Tennis Club de Paris (TCP). A chaque fois, j’ai joué sur des courts pleins, avec des supporters présents du début à la fin. J’aime ces ambiances, car cela m’oblige à me surpasser. J’ai envie d’aller dans le tableau final, mais il faut que mon jeu se mette en place, que j’enchaîne les matchs et les victoires."