Iga Swiatek : "Je me sens comme à la maison"

Vous avez connu des hauts et des bas dans vos résultats ces dernières semaines, comment vous sentez-vous mentalement avant d'aborder ce tournoi de Roland-Garros ?

Iga Swiatek : je suis venue un peu plus tôt pour m'entraîner et simplement pour être ici, parce que j’adore cet endroit. Comme tout le monde le sait, j'ai de très bons souvenirs donc j'essaie d’en profiter. Après Rome, j’ai eu beaucoup de temps pour réfléchir à ma manière de jouer. Je sens que je ne commence pas bien certains matchs et contre Danielle (Collins) par exemple, je me suis tendue. Ce sont des choses sur lesquelles chaque athlète doit travailler.

Je suis arrivée à un point où j'ai l'impression d'avoir besoin de changer quelque chose dans mon attitude et parfois, d’être plus énergique avant mes matchs. Tirer cette conclusion, l’accepter et la comprendre m’a beaucoup aidée mais maintenant, l’objectif va être de le retranscrire en match, car je suis à l'aise à l’entraînement et mon tennis va bien.

Vous devez avoir tellement de souvenirs positifs à Roland-Garros... Revenir ici, qu'est-ce que cela représente pour vous ?

J’aime jouer au tennis ici. Je suis à l'aise sur le court et en dehors, je me sens comme à la maison. J’ai mes endroits préférés et mes routines [...] Mon endroit favori ? C’est difficile de n'en choisir qu'un. J’aime beaucoup le chemin qui mène au Simonne-Mathieu et le court en lui-même. J’en suis immédiatement tombée amoureuse. Je n’y ai joué que deux matchs mais c’était magnifique. Les jardins botaniques rendent le lieu très spécial, aucun Grand Chelem n’a quelque chose de similaire.

Comment jugez-vous les conditions de jeu cette année ?

Je pense être une joueuse capable de m’adapter. Je sais quoi faire peu importe les conditions, qu’il fasse chaud, froid ou humide. Je ne sais pas comment ce sera cette année, il y aura peut-être des hauts et des bas avec la pluie. Il faudra réagir rapidement et ne pas trop se prendre la tête [...] Mon premier sacre, c’était en 2020, il faisait froid, les balles étaient lourdes. C’était humide aussi, il pleuvait tout le temps ! Mais je me suis aussi bien senti les années suivantes... Dans des conditions plus chaudes, mon lift fonctionne mieux. C’est difficile de choisir, je pense que j’aime les deux, c’est une question d’ajustement.

Allez-vous assister à la cérémonie en hommage à Rafael Nadal ce dimanche ?

Je veux vraiment la voir. Je verrai à quoi ressemblera mon programme lundi, si je dois jouer etc. Je suis consciente que je vais sûrement pleurer (sourires). J’aimerais beaucoup être là, nous devrions tous nous réunir et célébrer Rafa pour ce qu’il a fait pour notre sport, pour l'inspiration qu’il représente… Cela signifie beaucoup pour moi.