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Il était une fois, le panama

Indissociable du tournoi, le panama s’offre toujours une place de premier choix dans les tribunes.

 - Elodie Iriart
Les origines du panama

L’origine de son appellation reste encore aujourd’hui assez floue. Ce qui est certain, c’est que le terme "panama" ne désigne pas une forme de chapeau mais une matière et un mode de tissage particulier. Ce célèbre couvre-chef se décline sous toutes les formes de la chapellerie pour hommes et pour femmes : fedora, trilby ou encore capeline.

Le chapeau de paille est baptisé "panama" malgré son origine équatorienne. Les explications divergent mais la plus répandue parle du fait qu’il fut rendu célèbre par les ouvriers qui creusaient le canal du même nom au XIXe siècle. Au début du XXe siècle, les Parisiens adoptent rapidement ce chapeau, considéré comme le must du chic et qui pourrait être à l’origine du surnom "Paname" donné à la ville de Paris. Fait certain, l’ancien président américain Theodore Roosevelt le fit découvrir au monde entier et le rendit populaire grâce à une photo prise en 1906 lors d’une visite des chantiers du canal de Panama.

Le panama à Roland-Garros

Sobre, élégant, protecteur et léger, le panama est devenu au fil du temps la marque de fabrique du légendaire tournoi parisien. Il assure une allure chic, résolument française.

La devise de Roland-Garros : jamais sans mon panama ! Vissé sur la tête des fidèles supporters, cet accessoire indémodable inonde les tribunes chaque quinzaine et permet de se protéger élégamment des rayons du soleil.

Cette année, Pippa Middleton a opté pour notre panama national ! Elle a choisi de l’associer à une jolie robe rouge à motifs, assortie au ruban du chapeau, sans bijoux ni fioritures. Un look chic et efficace, en toute simplicité.

Hugh Grant, Roland-Garros 2017.
©Corinne Dubreuil-FFT

De son côté Hugh Grant arbore avec la plus grande élégance un panama à ruban noir, associé à une chemise blanche aux manches négligemment retroussées. C’est le look "Roland" dans toute sa splendeur.