Jannik Sinner, croire en l’exploit

Longtemps malmené par Pierre-Hugues Herbert qui a manqué une balle de match lors du 1er tour (6/1, 4/6, 6/7, 7/5, 6/4), Jannik Sinner a su garder le cap. Malgré son jeune âge, le Transalpin est à nouveau en deuxième semaine. 

L’an passé, l’élève de Ricardo Piatti avait éliminé Alexander Zverev en huitième de finale avant de chuter en quarts devant le rouleau compresseur Nadal (7/6, 6/4, 6/1 en 2H49). Le voilà encore confronté au Majorquin qu’il vient d’accrocher à Rome (7/5, 6/4). "D'un côté, ce sera serré, difficile de jouer contre lui, mais de l'autre, c’est aussi une grande opportunité. Il s’agit d’un bon test", résume l’Italien.

"Il s'améliore semaine après semaine. Sinner a d'excellents coups. Je vais devoir être solide, être agressif parce que sinon, ce sera très difficile. Ce n'est pas le meilleur huitième de finale, contre un adversaire dangereux, répond Rafael Nadal avec sa prudence légendaire. Il est jeune. On se connaît bien. Je dois être prêt à jouer à un niveau très élevé pour avoir une chance d'être en quarts. Je vais me battre pour cela".

Cette saison, Sinner a énormément joué avec beaucoup de hauts (titre à Melbourne 1, finale à Miami, demies à Barcelone,  quarts à Marseille et Dubaï) et forcément quelques bas en guise de décompression. Mais son ratio de 24 victoires pour 10 défaites montre sa constance à seulement 19 ans.

Reste simplement à faire bonne figure face à la légende de la terre battue qui n’a perdu que 2 fois en 105 matchs disputés Porte d’Auteuil. A Sinner de faire parler sa puissance en coup droit et son insouciance pour croire en l’impossible exploit.

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