Grand Chelem pour le climat !

La lutte contre le changement climatique a fait une halte cette semaine à Roland-Garros.

Engagements Développement Durable / Roland-Garros ©Amelie Laurin / FFT

La FFT a rejoint, en tant que membre fondateur, le mouvement Sports for Climate Action, lancé par l’UNFCCC (ONU changements climatiques) et soutenu par le CIO, qui appelait les organisations sportives et notamment les organisateurs d’événements sportifs internationaux majeurs à participer activement à la lutte contre le changement climatique

Pendant Roland-Garros, un nouveau pas était franchi à l’occasion d’une conférence consacrée au rôle que le sport peut jouer dans le combat contre le changement climatique, co-organisée par la FFT et l’UNFCCC. Ce rendez-vous exceptionnel a permis d’affirmer des principes forts, de mobiliser les parties prenantes et de présenter les engagements.

Sports for Climate Action!

Les engagements justement ? Il s’agit d’une part de participer à la limitation de la hausse des températures à 1,5 degré Celsius, selon les termes de l’Accord de Paris, en réduisant ses propres émissions ; et d’autre part de profiter des événements pour sensibiliser, grâce aux sportifs les plus populaires notamment, une immense communauté d’amateurs de tennis à travers le monde. Et pour y parvenir, à quatre on peut faire beaucoup mieux. En effet, c’est la bonne nouvelle de cette conférence : les trois autres tournois du Grand Chelem – Wimbledon, US Open et Australian Open – ont rejoint Roland-Garros parmi les membres du mouvement Sports for Climate Action !

Quant aux parties prenantes, elles ont activement participé aux débats, à l’exemple de la table ronde qui a rassemblé des représentants du ministère des Sports, ainsi que le WWF avec lequel la FFT a signé une charte, la fondation GoodPlanet et des représentants de la mairie de Paris. Engie, partenaire du développement durable du tournoi, et Lavazza, qui mène une politique ambitieuse en faveur des petits producteurs de café, ont également pris part avec enthousiasme aux discussions.

“Il faut commencer là où l'on se trouve“

James Grabert, directeur des mécanismes de développement durable au secrétariat d’ONU changements climatiques, a cité le champion américain Arthur Ashe : “Il faut commencer là où l’on se trouve, utiliser ce que l’on a, et faire ce qu’on peut.“ C’est précisément ce que le monde du tennis et ses parties prenantes, conscients de leurs responsabilités et de leurs capacités, ont commencé à faire. Et cela n’est pas prêt de s’arrêter !

 https://unfccc.int/climate-action/sectoral-engagement/sports-for-climate-action